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J'ai fini par acheter une imprimante à dépose de fil pas si longtemps après la elegoo mars. Parce que c'est quand même moins reloud à utiliser que les imprimantes SLA et que les pièces produites sont moins fragiles. (J'écris tout ceci bien longtemps après les faits, il y a des raccourcis et des approximations parce que je me base sur mes souvenirs.)
Une Creality Ender 3 v2, parce qu'elle était vraiment pas cher, approx 150€. J'en ai profité pour prendre le Bl touch. Parce que.
Après avoir galéré à ramener le colis depuis le bureau de poste à pieds sous un soleil généreux (le carton me paraissait FUCKING LOURD vers la fin du trajet), j'ai pu monter la bête.
C'est une machine simple, très classique, j'ai imprimé 2-3 merdouilles avec le peu de filament qui était offert avec l'imprimante et ça s'est très bien passé.
C'est un palpeur qui sert à map le relief de la surface d'impression histoire que la tête suive bien et donc d'assurer une bonne adhérence du plastique.
Ça a été compliqué pour le faire fonctionner, j'ai fini par devoir installer un firmware non officiel pour pouvoir l'exploiter.
Après quelques temps d'utilisation, je dirais que le hardware est OK-tier (y a des choix bof quand même), mais que le software est pas top.
Un des impression étaient des rangements pour couvercles de pots de yaourtière pour ma compagne et sa mère, c'est de l'impression grossière et lorsqu'un de ce rangements s'est cassé la figure, une partie s'est littéralement délaminée. (rien qui ne puisse être réparé avec une bonne dose de colle lol)
Il y a aussi eu des pièces en TPU avec des résultats variables en fonction de la complexité. Mais fondamentalement tout est fonctionnel, juste pas toujours très propre visuellement.
Maintenant, il est temps d'essayer d'améliorer tout ça !
A l'usage, on se rend compte que c'est franchement chiant de devoir charger les modèles dans l'imprimante “à la main”, que le filament absorbe l'humidité comme une éponge et des gens (que je connais et sur internet) signalent qu'une pièce importante est fragile.
J'ai commencé par solutionner mon soucis de devoir swap des supports de données entre mon PC et l'imprimante et devoir me fader l'interface graphique de l'imprimante pas toujours pratique pour identifier le bon fichier quand on a beaucoup de versions différentes de la même pièce.
Comme j'ai un raspi qui “traîne”, je vais lui coller octoprint dans les dents. Comme ça, on charge les fichiers via l'interface d'octoprint. Les possibilités d'extensions sont très variées. J'ai fait des tests avec une webcam pour générer des timelapse des impressions.
J'ai un écran pour raspi libre, j'y ai collé dessus. Du coup, plus besoin de l'écran officiel, toutes les commandes sont dispo sur l'écran du serveur octoprint.
Et donc, plus besoin de bouger mon boule, je me connecte à l'interface web d'octoprint. Et là je peux upload de nouveaux fichiers, lancer des impressions, modifier des réglages, etc. C'est vraiment super pratique. Avec la webcam, je peux aussi contrôler l'avancement de l'impression directement depuis mon téléphone ou un pc sur le réseau local.
C'est vraiment confortable, j'aurais du faire ça directement après réception de l'imprimante.
Après avoir un peu trop traîné sur aliexpress, un système d’entraînement du filament à 2 engrenages en alu, ainsi qu'un boîtier de séchage pour deux bobines ont mystérieusement apparu chez moi. Le système d’entraînement d'origine en plastique est connu pour se fendre avec le temps, donc autant le remplacer avant.
Le boîtier ne demande aucune modif sur la machine, par contre j'ai merdé, j'ai pris un système d’entraînement avec un couplage rapide en sortie ET en entrée. Hors, une fois monté, le couplage en entrée fait pression sur la vis de l'axe vertical…
J'avoue avoir abandonné l'imprimante 3d dans cet état pendant un très très long moment par frustration. A partir de ce point, on revient sur de la rédaction au fur et a mesure.
Comme mes projets en attente nécessitent un usage extensif des impressions 3D, je relance le taf sur l'imprimante.
Entre l'impression de multiboard pour l'atelier et l'impression de boîtier pour mon module ESP32 sous ESPHome, une fois remise d'aplomb, elle va cracher des impressions en quantité.
Après avoir tenté des trucs divers et variés à base de meulage et autres pliages sans succès, ma solution c'est de jeter encore un peu plus de pognon dans cette imprimante pour investir dans une tête d'impression direct drive (le système d’entraînement est directement dans la tête d'impression) Sprite Pro. C'est une vraie grosse amélioration de l'imprimante. Cette tête chauffe plus fort que l'originale (300°C, ce qui aide pour certains plastiques), le filament est entraîné avec beaucoup plus de couple par deux gros “galets” et comme il n'y a pas un long tube, on peut alimenter la hotend plus rapidement. Et c'est plus adapté pour l'impression en TPU, comme il est flexible, le système bowden est pas idéal, le filament “s'écrase” dans le tube.
En plus le système de ventilation est bien mieux conçu, ce qui permet d'améliorer le résultat des impressions en surplomb, entre-autres.
Une fois le nouveau bloc extrudeur installée, j'envisage de passer la carte mère de l'imprimante sous klipper et de remplacer octoprint par mainsail. Ce qui permettra d'exploiter la puissance du raspi 4 et d'obtenir des impressions plus propres et plus rapides. En gros, on décharge le processeur faiblard de l'imprimante pour faire calculer les trajectoires etc par le raspi. Des potes ont fait la migration et les résultats sont vraiment impressionnants.